Jean-Antoine Chaptal (1756-1832) chimiste et politique français vers 1840
Ref. : 4735-99R447
Le comte Chaptal (Jean-Antoine) botanique polytechnique
Né le 5 juin 1756 à Nogaret (Lozère), personnage impressionnant, qui, par ses actions influence encore de nos jours nos vies.
Après une enfance dont l'éducation n'était pas à la hauteur de ses possibilités, il entre en 1774 à l'université de médecine de Montpellier, il y reste jusqu'an 1777 traumatisé par l'autopsie d'un adolescent qui se réveille au cours de l'examen, il se détourne de la médecine et préfère monter à Paris, fils cadet il est désargenté, mais grâce à son oncle Claude Chaptal qui finances ses études et ses projets, il étudie la chimie moins risquée en émotion. Intéressé par les méthodes d'industrialisations en plein essor dans ce siècle. Il améliore la production de l'acide chlorhydrique. Chaptal stimule l'étude de la chimie, il est à l'origine de la fabrication artificielle de l'Alun, du salpêtre, de ciments artificiels, la teinture rouge d'Andrinople, le blanchiment à la vapeur...Il a donné son nom à la chaptalisation. Toujours grâce à son oncle, il crée une fabrique de produits chimiques. Reconnu dans l'Europe entière Louis XVI l'anobli en 1786
Homme infatigable Napoléon lui donne portefeuille du département de l'Intérieur par intérim le 6 novembre 1800, et est nommé ministre de l'Intérieur le 21 janvier 1801. Nous lui devons la division du territoire, les préfets, sous-préfets, conseillers généraux et d'arrondissements encore lui, avec la loi du 17 février 1800 (28 pluviôse an VIII)
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Chaptal réorganise aussi complètement l'instruction publique.
En 1802, il créé l'école des sages femmes de l'Hospice de la maternité de Paris. L'Arrêté Chaptal donne l'impulsion pour la création des musées de province.