Jean-Antoine Chaptal 1758-1832 gravé par Boilly 1821 botanique polytechnique
Ref. : 4538-69R703
Je vous propose cette gravure du début de 1821. Portrait du comte Chaptal (Jean-Antoine) 1758-1832.
La feuille fait: 23,5 cm par 16,1 cm.
Né le 5 juin 1756 à Nogaret (Lozère), personnage impressionnant, qui, par ses actions influence encore de nos jours nos vies.
Après une enfance dont l'éducation n'était pas à la hauteur de ses possibilités, il entre en 1774 à l'université de médecine de Montpellier, il y reste jusqu'an 1777 traumatisé par l'autopsie d'un adolescent qui se réveille au cours de l'examen, il se détourne de la médecine et préfère monter à Paris, fils cadet il est désargenté, mais grâce à son oncle Claude Chaptal qui finances ses études et ses projets, il étudie la chimie moins risquée en émotion. Intéressé par les méthodes d'industrialisations en plein essor dans ce siècle. Il améliore la production de l'acide chlorhydrique. Chaptal stimule l'étude de la chimie, il est à l'origine de la fabrication artificielle de l'Alun, du salpêtre, de ciments artificiels, la teinture rouge d'Andrinople, le blanchiment à la vapeur...Il a donné son nom à la chaptalisation. Toujours grâce à son oncle, il crée une fabrique de produits chimiques. Reconnu dans l'Europe entière Louis XVI l'anobli en 1786
Homme infatigable Napoléon lui donne portefeuille du département de l'Intérieur par intérim le 6 novembre 1800, et est nommé ministre de l'Intérieur le 21 janvier 1801. Nous lui devons la division du territoire, les préfets, sous-préfets, conseillers généraux et d'arrondissements encore lui, avec la loi du 17 février 1800 (28 pluviôse an VIII)
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Chaptal réorganise aussi complètement l'instruction publique.
En 1802, il créé l'école des sages femmes de l'Hospice de la maternité de Paris. L'Arrêté Chaptal donne l'impulsion pour la création des musées de province.
Il est fait Pair de France
Malheureux père Il meurt à Paris le 29 juillet 1832 dans la pauvreté ruiné par son fils.
Louis Léopold BOILLY (1761-1845)
Peintre, graveur, miniaturiste, portraitiste. Il fut l'élève de Charles-Alexandre-Joseph Caulet (1741-1825) et de Dominique Doncre (1743-1820). Il commença à exposer au Salon à Paris en 1791 et y reçut une médaille d'or en 1804. Prudemment, dans la période révolutionnaire mouvementée qu'il traversa, il représenta des scènes de vie courante et des gens simples. Même ainsi, il fut dénoncé au comité de salut public pour obscénité ! Il put présenter quelques portraits de révolutionnaires et un triomphe de Mara, ce qui classa l'affaire. Plus tard il travailla un peu pour le monde de la mode. Il est à considérer de bonne manière et comme un petit maître du XIXe Ce peintre est présent au Louvre.